Encore une fois de son marteau
Il frappait le fer qui était chaud oh
Encore une fois de son marteau
Il frappait le fer qui était chaud oh
Quand le soleil secouait enfin la nuit
Il allumait un très grand feu
D'où il faisait jaillir son pain, sa vie
De fond de ses dix doigts noueux
Et d'une montagne d'efforts
Il faisait ruisseler de l'or
Et à ce métal en fusion
Il imposait sa raison
Encore une fois de son marteau
Il frappait le fer qui était chaud oh
Encore une fois de son marteau
Il frappait le fer qui était chaud oh
Quand le grillon saluait enfin la nuit
Quand s’éteignait le très grand feu
Il regagnait en paix son vieux logis
Et son très très grand lit de buis
Comme un vieux fleuve détourné
Ce qu'il forgeait lui échappait
Ce qui jaillissait de ses bras
Faisait la fortune des rois, mais
Encore une fois de son marteau
Il frappait le fer qui était chaud oh
Encore une fois de son marteau
Il frappait le fer qui était chaud oh
Et pourtant dans cette vie
Tout ce qu'il forge est à lui
Les joies, les jours et les nuits